
Review
Gabriel Orozco, Diario de plantas
September 10 – October 8, 2022
Galerie Chantal Crousel, Paris
C’est une exposition simple, dans le meilleur sens du mot. Pas trop de concept, de cadre théorétique. Un artiste et son œuvre. Des créations fines, fragiles dans leur médium, sûres dans leur geste.
Gabriel Orozco a peint un journal des plantes. Des fleurs, plantes, papillons abstraits, traces ; sans aucune pathétique. L’essentiel, parfois enrichi par l’éclat d’or.
Formes géométriques, en se casant dans la logique naturelle. Couleurs subtils, pales, doux. Pas d’agitation, personne ne se doit prouver.

Références à la calligraphie Japonais, notamment dans le médium. Peut-être c’est aussi le sens d’unité avec la nature de la philosophie Japonaise qui s’exprime dans ces œuvres.
Pathétiquement : Créations de la création. Sans ardeur, ou le besoin d’y ajouter d’autre. Une interprétation modeste, consciente, parfois humoriste, parfois sérieuse ; et tout à fait honnête.
C’est comme un livre, un exercice d’un sujet. Sans un rigueur forcé; des espaces de réflexion.
Peu de Matisse, de Bacon, Dalí et Cage.
En s’inscrivant dans leur poétique et génie.

[…] photographs are mounted on white card board only, no passe-partout. Likewise, the exhibition needs no conceptual frame. It may come as one […]
[…] calm, cleansing colours emphasize a feeling of nature. One might ask which feeling of nature is presented, imitated, sought for here? A lost one perhaps; […]
[…] Being one with nature, both with regards to material and subject. The exhibition illustrates Penone’s work developing in dialogue with nature: Trees, vegetables, the body; leaves, clay, stone, both as medium and motif. Aged 22, the artist stated: “Man is not a spectator or agent, he is simply nature.” […]